La médiation est considérée comme un MARC (Mode Alternatif de Résolution des Conflits).

Il s’agit d’un processus, à la fois amiable et confidentiel, qui permet de résoudre les litiges nés ou à naitre.

A l’inverse de la voie judiciaire, par nature longue, aléatoire, rarement apaisante, parfois brutale et toujours coûteuse, elle permet de faire le choix d’une alternative sérieuse et sécurisante, d’une solution pragmatique et humaine, construite en pleine sécurité juridique.

L’esprit de la médiation est de dépasser la « logique de vengeance », d’ouvrir un « espace de dialogue » avec l’aide et grâce aux outils du médiateur, et de sortir de « l’escalade du conflit ».

Pourtant fort ancienne, la médiation reste encore mal connue et est assimilée à tort à la conciliation, à la procédure participative, à la transaction, voire à la réconciliation pure et simple des parties. Il faudra attendre la Loi du 8 février 1995 avant que la médiation judiciaire ne soit consacrée par le législateur et la transcription des directives européennes de 2008 pour que la médiation conventionnelle ne soit établie.

A ce jour son succès est tel (8 dossiers sur 10 qui tentent une médiation trouvent une solution), que l’ arrêté du 16 mars 2017 a instauré un recours préalable obligatoire à la médiation pour tous les litiges d’ordre familial. Dans les autres domaines du droit, la médiation tend également à se développer et à devenir un préalable incontournable et indispensable